Généralités: La Région du Dolpo, située au nord-ouest du Népal, entre le plateau tibétain au nord et la massif du Dhaulagiri au sud, est l'une des plus éloignéées et des moins développées de ce petit himalayen, mais c'est aussi la plus peuplée et la mieux préservée du tourisme de masse. Les habitants, de culture tibétaine, sont des éleveurs de yaks et des commerçants. Profitant de l'été, ils menent leurs troupeaux vers les pâturages du Tibet et en rapportent le sel gemme, issus des lacs salés, qu'ils échangeront ensuite contre l'orge et les autres denrées cultivées dans les vallées plus basses du sud du pays.
Histoire: Les étrangers ayant visité cette région sont rares. On mentionnera, notamment, en 1953, l'expédition de l'alpinisme Herbert Tichy, basée à Kaigon et au début des années soixante, la visite de John Tyson qui souhaitait gravir le Mont Kanjiroba. Dans les années 80, l'etnologue français Corneille Jest étudia la vallée du Tarap, au sud-est du Dolpo, et quelques années plus tard, le photographe et cinéaste Eric Valli réalisa plusieurs reportages sur les caravanes de yaks, puis un film: L'enfance d'un chef, sous-titré en anglais, qui obtint un énorme succès auprès du public et fut nominé aux oscars dans la catégorie du meilleur film en langue étrangère. Une exposition sur le Dolpo fut égalemet orhanisée à Paris, dans le jardin du Luxembourg et au Sénat. Les ouvrages de Peter Mathesons: Le léopard des neiges, récemment suivi par un film, et celui de Snell grove: Pèlerinage de l'Himalaya contribuèrent aussi à la mystique et l'attraction du Dolpo. Mais il fallut attendre 1989, pour que la partie sud du Dolpo (la région de Phox-Indu) soit ouverte à quelques groupes de randonneurs organisés. L'année 1984 fut également marquée par la création d'un parc national de 3500 kilomètres carrés, dont la plupart des terres, localisées au-dessus de 4000 mètres, abritent une profusion d'espèces endémiques, comme le cerf musqué, le mouton bleu ou grand bharal et le légendaire et insaisissable léopard des neiges. Aujourd'hui, le Dolpo est l'une des plus belles randonnées dans les régions reculées du Népal, très rarement visitées par les étrangers, en raison de son accès difficile et des prix élevés qu'implique sa traversée.
Pour atteindre le "Haut Dolpo", région frontalière avec le Tibet et la Chine, nous partirons du village Jhupal, plus au sud. Tout au long de notre itinéraire et de cette merveilleuse aventure, nous traverserons des villages, des vallées et des forêts de pins, de chênes et de rhododendrons, visiterons des lieux inédits, et rencontrerons des personnes appartenant à diverses cultures. La randonnée traversera de multiples chaînes de montagnes, souvent très élevées, en empruntant des cols élevés, comme le Numala 5,400 m, pour atteindre le lac Phoksundo et le village Ringmo dans le "Parc national Phoksundo". À Ringmo, le point culminant de notre voyage, deux nuits nous permettront de profiter de la beauté des eaux bleues du lac Phoksundo et des sommets enneigés qui l'entourent, comme celui du Kanjirowa, et nous prendrons le temps de visiter le village voisin et isolé de Ringmo, avec et son monastère de tradtion bonpo. Ensuite, notre voyage se poursuivra vers la région étonnante de Shey Gomba, au pid du massif de Crystal Mountain, le long de l'ancienne route de commerce Trans Himalayanne, qui permettait autrefois d'atteindre le Tibet. De là, il sera temps de revenir à Jhuphal, par un autre itinéraire, vous donnant plus de possibilités pour explorer cette fascinante région de l'ouest sauvage du Népal, pour prendre un vol de retour vers Nepalgunj et Katmandu.
Conseils: Cette région, considérée comme l'une des plus sauvages et des mieux préservées du Népal, este néanmoins difficile d'accè. Si la première partie de l'itinéraire vers le lac Phoxindu est relativemet facile et ne demande pas de préparation spécifique, si ça n'est de bonnes chaussures et une bonne cindituion physique (le chemin est souvent escarpé, avec de nombreuses marches et des paysages à couper le souffle), la segonde partie est difficile. La route est souvrent peu marquée, se confondant à une piste de terres et de gravats. Elle empunte des cols à plus de 5000 m et traverse des cours d'eau, dont les ponts ont souvent été emportés, ce qui implique une excellente condition physique et une bonne préparation en amont. Nombreux sont les randonneurs qui, confrontés au "mal d'altitude", ont du rebrousser chemin avant d'avoir atteint leur destination.
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